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Tableau vivant
03:06
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Dans un futur proche, Le livreur de pizza et sa femme Feu Carthasis vivent une histoire d’amour passionnée et rythmée par la musique. Lui est un ancien sculpteur et DJ dans une boîte de nuit. Elle, possédée par son ancien professeur, l’alchimiste Fulcanelli, se prélasse dans de faux palaces brodés d’opéra d’or. Haaa, haaa.
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Le livreur de pizza
02:04
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La méchante, elle s’appelait Pizza.
Derrière les klaxons de la ville, se cache l’homme courant entre les taxisses.
Ha, ha, ha, ha.
Au début, c’était pour survivre, mais c’est vite devenu une passion. Entre les taxisses de la ville, vogue Le livreur de pizza. À mon avis, c’est la musique la plus écoutée du monde, un style débile. Mais attention, dans certains cas, cela peut vous rendre triste. Bis. Entre les taxisses de la ville, vogue Le livreur de pizza.
Y’a le téléphone qui sonne. Pizza !
La méchante, elle s’appelait Pizza.
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3. |
Leitmotiv mantra
02:41
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On ne peut pas tout dire, tout dévoiler, mais on peut leur parler.
L’opéra d’or.
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4. |
L'opéra d'or
03:23
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L’opéra d’or, je chante L’opéra d’or.
M’vie.
L’opéra, l’opéra, L’opéra d’or.
C’est plein d’gais, d’lesbiennes, c’est plein.
M’vie. Ha, ha. J’plonge. M’vie. M’vie, m’vie, m’vie.
Depuis Kantor, L’opéra d’or, la Carthasis et les Tudors.
C’est plein d’gais, d’lesbiennes, c’est plein. J’plonge.
Triste de vrie, triste de vrie, d’une Louiisse, d’une Céline, Nathalisse.
M’vie, m’vie, m’vie.
Qu’a plonge, qu’a plonge, qu’a mange d’la criss, la Carthasis, qu’a mange d’la criss. Plonge, plonge, plonge, la Carthasis.
C’est beau, c’est laite.
L’opéra d’or, je chante L’opéra d’or. (bis)
L’opéra, l’opéra, L’opéra d’or.
C’est raté.
Depuis Kantor, L’opéra d’or, la Carthasis et les Tudors. J’te chante L’opéra d’or.
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5. |
Jam Fulcanelli
01:34
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6. |
Les cathédrales
04:08
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Fini les jacasses pis le parlage mental, à la recherche des cathédrales.
Il est venu le temps des cathédrales.
Vérité, pitié.
Il est venu le temps des cathédrales.
Vérité, pitié.
Connaissez-vous la restauration ratée du Christ de Borja ?
C’est raté, c’est raté bis. C’est qui le héros ? Le Christ de Borja ?
Cette œuvre inanimée est ressuscitée.
Un bon revirement ne surprend pas uniquement le spectateur, mais aussi le héros. C’est qui le héros ? Le Christ de Borja ? C’est qui le héros ? Le Christ de Borja ! C’est qui le héros ?
On finit par se demander si on va rester là.
C’est qui le héros ? Le Christ de Borja !
C’est raté bis.
Faut rester dans l’harmonie parce que sinon c’est euh le combat du chevalier et du dragon et c’est dangereux.
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7. |
Lettre à mes fils
04:33
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Huuum, huuum, haaa, haaa.
Haaa, haaa, huuum, huuum.
Allez, vas-y, je t’en prie.
Tu veux que je te pose une question ?
Allez, vas-y, je t’en prie. Ha, ha, ha, ha !
Si tu étais une patineuse de patinage artistique, qui serais-tu ?
Si j’étais une patineuse de patinage artistique, on m’appellerait Tonya Harding, ha, ha, ha !
Deuxième question.
Allez vas-y, je t’en prie.
Si tu étais un comédien, qui serais-tu ?
Si j’étais un acteur, je crois qu’on m’appellerait Luis de Cespedes. Ha, ha, ha ! Je veux de la tendresse, une partie de fesses entre les deux fesses. Ha, ha, ha !
Lettre à mes fils.
Première lecture.
Il est pratiquement seize heures cinquante-neuf minutes depuis plusieurs années.
Je scrute l’horizon.
Pendant que la pluie nettoie mes cheveux.
À force de respecter le silence des végétaux.
Je me sens habitée par la tyrannie du réel. Comme une odeur de fin du monde.
(à l’envers) – Est-ce qu’on peut leur en vouloir de ne pas voir ?
(à l’envers) – Voyez-vous ?
Plus de concret. Moins d’abstrait, s'il vous plaît. Ha, ha, ha !
Elle a abandonné ses fils.
Il me semble que le trou noir de la création, la peur de l’abandon…
…et je dirais même l’imminence de la fin, résonne en moi telle une octave parallèle.
Mes chers fils, je fuis une guerre de mots dans un nid de vipères qui ne viendra pas. Je crois que c’est la maladie du siècle, ma maladie, d’où jaillira…
… l’or du temps.
Ha, ha, ha !
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8. |
Je sculpte
02:00
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Je sculpte. Ce que je ressens, ce qui m’entoure, ce qui me fait du bien. Je sculpte. Ce que je suis, ce qui m’inspire, ce que je vois. Je sculpte. Ce qui me fait du bien, ce qui m’entoure, ce que je vois. Je sculpte. Ce qui me fait du bien. Je sculpte. Ce que je suis, ce que je vois, ce qui m’entoure. Je sculpte. Ce que je ressens, ce que je vois, ce que je suis. Je sculpte. Ce qui m’entoure, ce que je suis, ce qui me fait du bien. Je sculpte. Ce que je ressens, ce que je suis. Je sculpte.
Ha, ha, ha ! Ah oui, ah bon, pauvre con! Ha, ha, ha !
Ce qui me fait du bien. Je sculpte. Ce que je suis, ce qui m’entoure, ce que je ressens. Je sculpte. Ce qui me fait du bien, ce que je suis, ce qui m’inspire. Je sculpte.
Ha, ha, ha ! Attends, je ris. Ha, ha, ha !
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9. |
Amarilli
03:04
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Amarilli, mia bella,
Non credi, o del mio cor dolce desio,
D’esser tu l’amor mio ?
Credilo pur: e se timor t’assale,
Dubitar non ti vale.
Aprimi il petto e vedrai scritto in core:
Amarilli, Amarilli, Amarilli è il mio amore.
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10. |
La profonde profondeur
02:48
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Peut-on s’y installer ?
La, la, la, la, la, la, la, la…
Peut-on s’y installer ?
Les demeures philosophales, les demeures philosophales, les demeures philosophales.
Tu peux-tu t’y installer ? Toi-même. Tu peux-tu t’y installer ? Moi, je ne peux pas. Oh j’ai une bonne question pour vous. Peut-on s’y installer ? Ha, ha, ha. T’es-tu tronc ? Je ne suis pas un tronc. Je suis né tronc.
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11. |
Tonya Harding
03:13
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Si j’étais patineuse de patinage artistique, on m’appellerait Tonya
Tout, tout, tout, tout, tout, tout, tout, tout…
Tonya Harding, Tonya, Tonya, Tonya, Tonya, Tonya…
Si j’étais patineuse de patinage artistique, on m’appellerait Tonya Harding.
C’est dans un ghetto profondément sauvage, où se côtoient artistes marginaux et rivalité, que les tentatives de rompre avec leur passé vont s’épuiser lorsque Le livreur de pizza se heurte à une mutante, nouvel espoir de l’art contemporain qui répand envie et poussière sur la ville.
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12. |
La Mutante
01:58
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Ha, ha, ha, ha…
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13. |
C'est cosmique
07:02
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Selon une légende, deux frères jumeaux sont abandonnés. Encore bébés, ils seront élevés et allaités par une femme-loup. Un projet les unira : la création de leur propre ville. Mais la soif de pouvoir amènera l’un deux à commettre l’irréparable.
C’est nous, nous c’est nous ! C’est nous, nous c’est nous.
D’la criss, d’la marde.
C’est nous, nous c’est nous ! C’est nous, nous c’est nous ! C’est nous, nous c’est nous !
Connaissez-vous Rime, la fille qui rime ?
Nous sommes le refuge des marginaux ambitieux qui n’ont pas de peuple « who has no peeps ». Inspirés par les Étrusques, nous construirons des ponts et des égouts, et des égouts et des égouts d’éternité. Et pas dans la violence, non pas dans la violence.
Terrorisée, traversée. Elle revient sur ses pas. Détruisant derrière elle. Détruisant le pont. Détruisant derrière lui. Rien ne l’arrête et comme rien ne l’arrête, rien ne peut l’arrêter.
C’est nous, nous c’est nous ! C’est nous, nous c’est nous.
La catharsis qu’à mange d’la christ.
Et comme rien ne l’arrête, rien ne peut l’arrêter.
Nous c’est nous. Nous c’est nous.
D’la criss, d’la marde.
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